Parce que derrière chaque blouse, chaque badge, chaque regard attentif, il y a une histoire.
Cette première capsule d’une série de portraits vous invite à découvrir les visages et les voix qui font vivre notre CIUSSS.
En 15 minutes, on parle de parcours, de passions, de défis et surtout… d’humanité.

Introduction
Dans le tumulte des soins hospitaliers, certaines voix résonnent plus fort. Celle de Véronique, infirmière en greffe rénale depuis plus de 20 ans, en fait partie. À l’occasion de la Journée mondiale du don d'organes et de la greffe, je suis allée à sa rencontre pour en apprendre davantage sur son quotidien, ses souvenirs marquants et ce qui la pousse à continuer, jour après jour.
Une journée bien remplie
Chaque matin, Véronique prend le relais des infirmières de nuit. Elle prépare la journée avec méthode et bienveillance. Son rôle est essentiel, et elle le remplit avec brio. Transmettre les infos aux médecins, organiser les examens, planifier les congés… ses journées sont bien chargées. Elle mobilise aussi l’équipe multidisciplinaire du 6ᵉ étage pour que tout se passe bien — mais surtout pour que les patients puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible.
Un parcours inspiré par son grand-père
Son choix de carrière ne doit rien au hasard. Comme beaucoup d’entre nous, Véronique se posait des questions au cégep sur ce qu’elle voulait faire. C’est à ce moment-là que son grand-père, atteint de diabète, a commencé la dialyse ici même, à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Ce moment a été un vrai tournant pour elle. Elle décide alors de faire son externat en soins infirmiers à l’HMR. Et dès la fin de ses études, elle obtient un poste à temps complet au département de greffe rénale… qu’elle n’a jamais quitté depuis!
Des histoires qui marquent
Petite anecdote que je ne connaissais pas : les patients greffés à l’HMR sont suivis à vie par Véronique et le reste de l’équipe du 6ᵉ. Cette particularité permet de créer des liens forts et durables avec les patients. Véronique se souvient d’un monsieur greffé pour la deuxième fois en 2004, après 14 ans d’attente. Sa gentillesse et sa reconnaissance l’ont profondément touchée. Elle l’a revu récemment — toujours en bonne santé.
Les défis du quotidien
Quatorze ans d’attente, ça m’a semblé énorme. Et Véronique me confirme que c’est l’un des cas les plus longs qu’elle ait connus. Les délais, les rejets, les complications, les décès… elle ne les minimise pas. Mais ce qu’elle met surtout en avant, c’est le côté lumineux de la greffe. Pour beaucoup, c’est une seconde vie qui commence. Et malgré les défis du quotidien, les sourires des patients qui obtiennent leur congé valent largement la peine.
Conclusion
Depuis bientôt 25 ans, Véronique ne regarde pas les tableaux de bord. Elle regarde les visages, les sourires, les histoires qui avancent.
Son métier, elle le vit avec le cœur. Et ça se voit.
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