Le 19 novembre, soulignons ensemble la Journée québécoise pour la santé et le bien-être des hommes.

Près d’un homme sur quatre en détresse psychologique

Un sondage SOM, réalisé auprès de 2 000 hommes québécois à la demande du Regroupement provincial en santé et bien-être des hommes (RPSBEH) et du Pôle d'expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes, révèle que près du quart des hommes québécois (22 %) pourraient vivre de la détresse psychologique, mais qu’ils sont peu portés à consulter. Parmi ces derniers, seuls 29 % disent avoir demandé l’aide de ressources psychosociales au cours de la dernière année.

Quelques faits saillants du sondage :

• 22 % des hommes interrogés seraient en situation de détresse psychologique probable, selon l’échelle de détresse psychologique en six points, qui mesure la fréquence perçue de certains états mentaux ou physiques, comme se sentir nerveux, fatigué au point où tout est un effort, déprimé, agité ou incapable de tenir en place, bon à rien ou désespéré.

• Les hommes sont peu portés à consulter, surtout en matière psychosociale. Si près des trois quarts disent avoir consulté un médecin de famille ou un spécialiste au cours de la dernière année, seulement 10 % rapportent avoir consulté un intervenant psychosocial. Même chez ceux qui sont identifié comme présentant de la détresse psychologique, 29 % disent ne pas avoir consulté d’intervenant psychosocial.

• Les situations pour lesquelles les hommes sont les plus susceptibles de consulter sont celles où ils constatent que leur problème a un impact sur leur enfant, ou encore s’ils pensaient au suicide. Les hommes estiment à 80 % la probabilité qu’ils consultent si leurs problèmes avaient un impact sur leurs enfants et à 75 % la probabilité qu’ils consultent s’ils pensaient au suicide.

• Les autres situations sondées, comme une conjointe ou conjoint qui menace de le laisser (52 %), une séparation conjugale (50 %), se sentir déprimé (49 %), la perte de la libido (48 %) ou la perte d’un emploi (38 %) ont un impact beaucoup moins grand sur la probabilité de consulter.

• Pour les hommes, le facteur le plus important pour les amener à consulter (48 %), c’est de sentir que l’intervenant pourra réellement les aider à régler leur problème. Qu’au-delà de l’écoute, ils recevront des outils concrets et des conseils donnés par des intervenants crédibles.

Dans les prochaines semaines, le comité local en santé et bien-être des hommes du CIUSSS-EMTL développera du contenu spécifique sur l’intranet, afin de faire connaître ses objectifs, son plan d’action et les activités qu’il compte réaliser dans la prochaine année afin d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services pour les hommes en détresse.

Pour lire la suite du communiqué du Regroupement provincial en santé et bien-être des hommes (RPSBEH) sur la journée thématique ainsi que connaître sa mission, ses objectifs, et les résultats complets du sondage, visitez le site. 

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