Rencontrez 4 professionnels inspirants qui allient expertise technique et humanité.

À l'occasion de la Semaine des technologues, nous tenons à mettre en lumière ces professionnels essentiels qui, jour après jour, combinent expertise technique et humanité au service de nos patients.

Derrière chaque examen, chaque traitement, chaque image médicale, il y a des technologues dévoués qui allient précision scientifique et approche humaine. Leur travail, souvent méconnu du grand public, est pourtant au cœur du parcours de soins de milliers de patients.  

Cette semaine, nous avons le plaisir de vous présenter quatre de nos technologues qui incarnent parfaitement les valeurs de notre organisation : Nerly, Michael, Valérie, Pamela et Jonathan.

À travers leurs histoires, découvrez la richesse et la diversité de ces métiers qui font toute la différence. 

Nerly, la détective du cerveau et du cœur

Quand Nerly, assistante-chef en électrophysiologie médicale, explique son métier à ses patients, lui disent souvent « En fait, tu lis dans les pensées des gens? »  

Elle leur répond qu'elles ne lient pas leurs pensées, mais qu’elle est un peu comme une « détective du cerveau et du cœur ». 

Elle colle de petites antennes sur les patients pour écouter leurs messages secrets. Des électrodes minuscules qui captent l'activité électrique du cerveau ou du cœur, puis envoient ces précieux signaux au médecin.  

Contrairement à ce que plusieurs pensent, elle ne donne pas de chocs électriques. Elle n'envoie rien du tout, en fait.
Elle écoute. Elle capte. Elle décode.  

Et c'est là toute la magie : voir comment ces petits capteurs, aussi minuscules soient-ils, peuvent révéler une activité aussi complexe que celle de notre cerveau ou de notre cœur.  

Son métier, c'est bien plus qu'appuyer sur un bouton  

En psychiatrie particulièrement, elle doit souvent être une éducatrice, un peu psychologue, parfois même une magicienne. Pour obtenir un bon tracé, il faut avoir la bonne approche. Chaque patient est différent. Chaque examen doit être adapté à sa réalité.  

Parce qu'au-delà de la technologie, au-delà des électrodes et des tracés, il y a cette règle d'or qu'elle applique chaque jour : « Toujours, toujours, toujours traiter chaque patient comme s'il appartenait à un proche. » 

Michael, le photographe de l'invisible

Michael n'est pas un photographe ordinaire.  
Il ne photographie pas de paysages, pas de portraits de famille, pas de couchers de soleil. 
Il photographie l'invisible : l'intérieur du corps humain.  

Technologue en radiologie au CIUSSS, Michael se déplace partout dans l'hôpital avec son équipement mobile : aux soins intensifs, à l’urgence au bloc opératoire, sur les étages... Il est celui qu'on appelle quand un patient ne peut pas se déplacer. 

Et contrairement à ce que plusieurs pensent, son travail ne se résume pas à « appuyer sur un bouton et le tour est joué ». 

Son vrai défi? Faire des images de qualité même quand le patient n'est pas mobile ou en grosse douleur ou dans une position impossible.  

C'est là que réside toute la créativité de Michael : trouver l'angle parfait, ajuster l'équipement, rassurer le patient, tout en obtenant une image nette et précise.  

Parce qu'au bout du compte, c'est cette image qui permettra au médecin de poser un diagnostic.  

Michael est un peu comme un photographe médical qui combine la technologie et l'humain. La précision et l'empathie. Parce que derrière chaque examen, il y a un être humain, avec son caractère, avec ses peurs et même avec son humour parfois.  

Selon Michael, cette capacité à garder de l'empathie, même dans les situations les plus stressantes, c'est son secret.
Sa règle d'or non écrite. 

Valérie et Pamela, les chefs d'orchestre de la lutte contre le cancer

« Être technologue en radio-oncologie, ça veut dire quoi? » Cette question, Pamela et Valérie, toutes deux technologues, la reçoivent souvent!

Expliqué simplement : les technologues utilisent la radiation pour éliminer les cellules cancéreuses.  

Chaque jour, il est question d’allier la technologie toujours en évolution avec les limites physiques des patients afin de créer un plan de traitement optimal et personnalisé.  

Les technologues doivent :

  • Fabriquer des accessoires sur mesure, comme des masques thermoplastiques
  • Prendre des images médicales à l’aide d’équipements technologiques
  • Créer une dose de radiation personnalisée
  • Positionner le patient dans des angles improbables afin d’assurer que la radiation touche la zone désirée
  • Manipuler les accélérateurs linéaires, l’appareil principal de traitement

Leur quotidien est un mélange fascinant de haute technologie, de créativité et d’humanité pure.  

L’interdisciplinarité est l’élément primordial de leur profession. Ils doivent assurer un suivi du patient avec tous les professionnels de la santé faisant partie de l’équipe.

« Être technologue en radio-oncologie, c’est comme être dans un orchestre », explique Pamela. « Chaque professionnel joue sa partition, et ensemble, on crée quelque chose d’harmonieux pour le patient. »  

Valérie se souvient encore de magnifiques rencontres avec les patients qui reviennent la voir des mois après leurs traitements pour remercier l’équipe des bons soins obtenus.  

Pour Pamela, c’est quand une patiente l’a reconnue lors d’un colloque et a partagé au public la douceur de Pamela qui avait commencé à chanter pour elle afin de l’aider à diminuer son stress face aux traitements.  

Parce qu’au bout du compte, leur mission est simple, mais immense : accompagner et soigner un patient de son cancer, tout en rendant son expérience accueillante et confortable. 

Jonathan, l'agent secret de la médecine nucléaire

« Attends... ton métier existe vraiment? »  

C'est souvent la première réaction que Jonathan, technologue en médecine nucléaire, a lorsqu'il explique ce qu'il fait dans la vie. Et on le comprend. Son travail semble tout droit sorti d'un film de James Bond version médicale.

Dans son quotidien, Jonathan manipule de la radioactivité. Oui, vous avez bien lu.  

Il injecte des liquides radioactifs dans le bras des patients, des « lasers invisibles » comme il les appelle, qui envoient ensuite des signaux captés par des caméras spéciales.  

Pour se protéger? Une gaine de plomb. Pas une grosse combinaison de protection nucléaire. 
Juste un drôle d'objet qui ressemble à un gant futuriste et qui protège ses doigts de la radioactivité.  

Parce que contrairement à ce que pensent les gens, Jonathan n'attrape pas le cancer en faisant son travail. Et ses patients ne deviennent pas radioactifs après leur traitement.  

Mais au-delà de la radioactivité, Jonathan possède un talent précieux : dénicher des veines minuscules. Ces petites veines rebelles, invisibles à l'œil nu, cachées parfois au niveau des jointures. 

Celles que personne ne trouve. Lui, il les trouve. À chaque fois.  
C'est son super-pouvoir discret mais essentiel.  

Bonne semaine des technologues!

La Semaine des technologues est l'occasion parfaite de reconnaître l'apport inestimable de ces professionnels à notre mission de soins.

Qu'ils soient en électrophysiologie médicale, en radiologie, en radio-oncologie ou en médecine nucléaire, nos technologues partagent tous cette même capacité remarquable : transformer la technologie en geste humain, l'expertise en réconfort, la précision en empathie.  

Merci à Nerly, Michael, Valérie, Pamela, Jonathan et à l'ensemble de nos technologues pour votre dévouement quotidien, votre créativité face aux défis, et surtout, pour cette humanité que vous apportez à chaque rencontre avec nos patients.  

Votre travail fait toute la différence. Chaque jour. Pour chaque patient.  

Merci d'être les professionnels exceptionnels que vous êtes.  

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